Le score ESG est calculé suivant différents indicateurs pertinents au regard de l’activité de l’entreprise.
Pour l'évaluation environnementale, les critères peuvent ainsi inclure la gestion des déchets, l'efficacité énergétique, les émissions de gaz à effet de serre ou la gestion des ressources naturelles.
Pour l'évaluation sociale, les critères peuvent inclure la gestion des relations avec les travailleurs, les communautés locales, et les clients, ainsi que la diversité et l'inclusion au sein de l'entreprise.
Pour l'évaluation de la gouvernance, les critères peuvent inclure la transparence financière, la responsabilité des dirigeants, et la qualité des processus de prise de décision au sein de l'entreprise.
Ce n’est qu’après avoir défini cet ensemble de critères que la performance extra-financière de l’entreprise pourra être calculée. Le reporting ESG interviendra alors à cette étape et pourra prendre plusieurs formes :
- La trajectoire carbone : les entreprises réellement ambitieuses se donnent un objectif précis ainsi qu’un délai réaliste pour l’atteindre (généralement la neutralité carbone sous quelques années/décennies)
- Le benchmark : pour les entreprises un peu moins matures, le benchmark est un support intéressant puisqu’il permet de comparer ses performances à celles de ses pairs ou de ses concurrents
- La certification : réalisée par des agences de notation extra-financières indépendantes, elles sont intéressantes pour démarrer dans le reporting ESG puisqu’elles reposent sur des normes et standards
Dans les trois cas, les entreprises ont la possibilité de se baser sur différents référentiels internationaux qui constituent une première base de critères à respecter tel que :
- L’ISO 26000 également utilisée pour la matrice de matérialité
- La Global Reporting Initiative (GRI)
- Le Carbon Disclosure Project (CDP)
- Le Sustainability Accounting Oversight Board (SASB)
- Et bien d’autres…
Notons qu’il n’existe pas à l’heure actuelle de normes ESG harmonisées entre les entreprises et entre les rapports des entreprises et ceux des agences de notation même si l’Union européenne en a fait l’une de ses priorités.
Une telle harmonisation lui permettrait de gagner en clarté, rigueur et comparabilité, des reproches qui lui sont formulés depuis sa création.