La RSE s’applique aux métiers du marketing et de la communication. L’Ademe, Agence de la Transition écologique, propose trois principes de communication responsable :
L’éco-conception des supports de communication : il s’agit d’être attentif à l’impact des différents moyens de communication sur l’environnement. Cela peut se traduire, par exemple, par le développement de sites internet basse consommation, de supports de communication recyclables (papier, carton…), de goodies responsables… L’objectif est de consommer moins d’énergie et de matières premières dans les activités de promotion, de limiter les déchets, d’éviter les produits néfastes pour la santé, de s’orienter vers les circuits courts nécessitant moins de transport… L’éco-conception est aussi une question d’accessibilité. Les supports doivent être adaptés aux malvoyants (sous-titrage de toutes les vidéos, etc.)
La prise de parole éthique : être transparent, même sur ses faiblesses (l’opposé du greenwashing). Les contenus de communication ne doivent pas « tromper » le destinataire, chercher à lui faire croire dans les qualités écologiques d’un produit si elles ne sont pas réelles et vérifiables. Les messages ne doivent pas inciter à des comportements qui ne seraient pas éco-responsables…
Une prise de parole éthique, c’est aussi éviter :
- Le marketing « genré » qui renforce les stéréotypes dans la distribution des rôles entre les hommes et les femmes (bricolage, voiture pour les premiers ; ménage, cuisine pour les secondes).
- La taxe rose qui consiste à vendre des produits équivalents à un prix supérieur parce qu’ils sont de couleur rose et s’adressent aux femmes !
La gouvernance : la communication doit être à l’écoute des différentes parties prenantes (consommateurs, fournisseurs, collaborateurs…) et encourager le dialogue pour promouvoir une démarche responsable.